Meilleurs casinos en ligne au Canada en 2025

Au Canada, le marché de l’iGaming poursuit sa croissance, porté par une digitalisation de masse et une modernisation de la législation dans plusieurs provinces. En 2025, l’Ontario s’affirme comme la locomotive nationale du casino en ligne avec un marché régulé ouvert aux opérateurs privés et un volume de mises atteignant 82,7 milliards de dollars pour l’exercice 2024-2025, générant 3,2 milliards de dollars de recettes de jeux brutes. Cette ouverture a rapidement servi de modèle au reste du pays, même si chaque province adapte son approche réglementaire.

Au Québec, la situation évolue à un rythme soutenu mais distinct. Ici, le jeu en ligne demeure sous le monopole de Loto-Québec et de sa plateforme officielle EspaceJeux. Malgré cette situation, près de 73 % des joueurs québécois choisissent de miser sur des plateformes étrangères, parfois pour la variété des jeux ou des bonus plus généreux. Ce phénomène se traduit par une perte de revenus réglementés estimée à environ 2 milliards de dollars par an pour le Québec, ce qui engendre une pression croissante sur le gouvernement pour moderniser son approche réglementaire et envisager l’ouverture du marché.

Les habitudes de jeu restent ancrées dans la population québécoise : 74 % des 18 ans et plus ont joué à un jeu d’argent au moins une fois dans l’année, positionnant la province au deuxième rang national en termes de prévalence de jeu. Près de 45 000 joueurs québécois sont actifs tous les mois sur des casinos en ligne.

Spécificités du marché québécois

Le marché québécois se caractérise par un monopole officiel (EspaceJeux), un marché parallèle important et des revenus explosant sur la période post-pandémique. Entre 2018 et 2023, les revenus de la plateforme en ligne de Loto-Québec ont été multipliés par 4, passant de 64 à 270 millions de dollars. Toutefois, les montants générés par les joueurs sur les sites non réglementés ou étrangers sont bien plus élevés, ce qui fait de la régulation un enjeu socio-économique majeur. À la différence de l’Ontario, le Québec n’a pas encore franchi le pas vers un système de licences pour opérateurs privés, mais le débat s’intensifie au sein de la société civile, des opérateurs et des parlementaires.

Statistiques au Nouveau-Brunswick

Au Nouveau-Brunswick (province anglophone à forte minorité francophone), la Société des loteries et des jeux du Nouveau-Brunswick supervise les jeux d’argent, et la plateforme en ligne est opérée par la Société des loteries de l’Atlantique (SLA). Il n’existe qu’une plateforme officielle légale mais, à l’instar du Québec, nombre de joueurs accèdent à des casinos étrangers via internet, notamment pour profiter d’offres de bonus supérieures et d’une diversité de jeux accrue.

Le volume d’activité du marché est plus modeste qu’au Québec, mais il reste significatif avec une prévalence du jeu en ligne estimée au même niveau que les provinces voisines (18-20 % des adultes). Les joueurs franco-néo-brunswickois privilégient les bonus de bienvenue attractifs et les options bancaires rapides, avec une appétence croissante pour la crypto-monnaie et les portefeuilles électroniques.

Les Franco-Ontariens et autres communautés francophones

En Ontario, le marché francophone bénéficie d’un vaste éventail d’opportunités grâce à l’ouverture du secteur (plus de 49 opérateurs agréés en 2025), permettant aux Franco-Ontariens de jouer en français avec un choix considérable de plateformes, toutes strictement réglementées. On estime que 83,7 % des joueurs ontariens privilégient désormais les casinos légaux et agréés localement, réduisant considérablement le recours à l’offre offshore. Les Franco-Ontariens sont donc parmi les mieux servis au pays en matière de diversité, de sécurité et de volume de bonus proposés.